Les troubles de la marche ont des causes multiples et peuvent s’identifier à tout âge. L’origine d’un déficit moteur peut être plus ou moins graves, il est alors impératif de consulter un neurologue.
Liée à une atteinte du système nerveux, la démarche ataxique peut être due à une maladie génétique (ataxie de Friedreich), neurologique (infirmité d’origine cérébrale, accident vasculaire cérébral, traumatisme crânien...) ou auto-immune (sclérose en plaques, tumeur cérébrale). La démarche ataxique s’identifie par une station immobile difficile. Le patient n’arrive pas à trouver son centre d’équilibre. À la recherche d’une stabilité, le patient va marcher en se balançant d’un côté à l’autre enécartant les jambes et les bras. La démarche est irrégulière, incertaine et parfois brusque associée à des tremblements pendant l’action. La ligne de marche est difficile à soutenir, la démarche est sinueuse et titubante. On constate une perte de la coordination des mouvements et une démarche talonnante. Le mouvement de flexion est brut et le pied est posé au sol par le talon.
Ce type de marche est principalement observé chez des patients atteint d’une pathologie dorsale (herniediscale, discopathie, lombalgie, canal lombaire étroit, sciatique...), d’une pathologie des membres inférieurs (gonarthrose, coxarthrose, tumeur de la hanche, dysplasie de la hanche, ligament croisé, maladie de Haglund...) ou résulte de troubles orthopédiques (fractures et entorses du pied, métatarsus varus, asymétrie du bassin ...). La marche douloureuse peut se caractériser de différentesmanières. Le patient peut boiter ou vouloir se soutenir à un mur ou à quelqu’un. Cette démarche demande de faire des pauses régulièrement. Le patient peut être sujet à des crampes, des sensations de paralysies, de picotements et de fourmillements.
La marche déficitaire est la conséquence d’une affection neurologique (AVC, tumeur...) ou d’une dystrophie musculaire (myopathie de Duchenne ou de Becker, maladie de Steinert...). Elle se caractérise par une démarche fauchante : hémiplégie du côté gauche ou du côté droit. Un membre reste paralysé pendant la marche créant un déséquilibre structurel. La marche déficitaires s’identifie également par une démarche steppante. Le patient marche en relevant les jambes très haut et les pointes des pieds sont dirigées vers le sol.
Ce type de marche fait partie intégrante de la symptomatologie des patients atteints de la maladie de Parkinson. Elle se caractérise par une démarche prudente et à petit pas. Les pieds sont lourds et trainent au sol. On observe une hypertonie des muscles et un tremblement au repos. Pendant la marche, le patient peut s’arrêter temporairement et ne plus arriver à mobiliser ses jambes. Ce phénomène s’appelle le freezing. Le patient est sujet à de nombreuses chutes s’il ne porte pas de chaussures orthopédiques.
La marche psychogène est sans cause pathologique. Elle s’identifie par une marche précautionneuse chez des personnes âgées anxieuses de tomber en raison d’un antécédent de chute ou une perte d’autonomie fonctionnelle. Le patient marche tout doucement avec les mains devant ou en se tenant au mur ou à une personne. L’amplitude de pas est largement diminuée. Cette démarche peut être également observée chez des patients atteints d’une pathologie psychiatrique. Le pas est toujours lent et discontinu.
Pour chaque type de démarche, le médecin pourra proposer une prise en charge personnalisée. Il s’agira d’une prise de traitement, d’une rééducation en centre de kinésithérapie, d’une électrostimulation, d’une aide technique ou bien encore d’une intervention chirurgicale. La Table DPA Med de Satisform améliore les meaux de dos et la qualité de la marche suite à des troubles.
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