Quand on fait du sport ou de la musculation, on ne fait pas souvent attention aux fascias. Il s’agit d’un tissu conjonctif très important. Mais comme onne connaît pas suffisamment ce que c’est, on ne se concentre que sur les muscles. Ils sont pourtant impliqués dans le développement musculaire. Dans cet article, découvrez tout ce qu’il y a à savoir sur les fascias et leur importance.
Issu du latin, le mot « fascia » veut dire « bande » ou « bandelette ». Les fascias sont des tissus conjonctifs qui se présentent sous forme de membranes fibroélastiques. Ils sont disposés en bandes ou en cloison de diverses épaisseurs. Les fascias sont localisés entre les couches épidermiques et les organes. Ils servent d’enveloppe et de soutien à tous les organes ainsi que toutes les structures du corps. En fonction de leur emplacement, ils ont chacun une appellation différente. On peut citer l’exemple de l’aponévrose, du fascia plantaire, du péritoine... Ce tissu conjonctif permet d’avoir de meilleurs résultats lors des entraînements. L’ostéopathie accorde une importance particulière à cet élément dans le cadre de la récupération musculaire.
L’“International Fascia Research Congress” (Schleip et al. 2012) définit le fascia comme « un tissu de fibres de collagènes faisant partie d’un vaste système de transmission des forces internes du corps humain ». Concrètement, le fascia a une teneur élevée en eau, en protéoglycanes ainsi qu’en fibres de collagène (60 à 70 %), de réticuline et d’élastine.
L’élastine et le collagène confèrent aux fascias deux propriétés : l’élasticité et la rigidité. C’est pour cela que ces fibres arrivent à maintenir correctement la structure du corps. En réalité, les fascias présents au plus profond de l’organisme et ceux à la partie superficielle sont tous liés entre eux, formant ainsi un véritable réseau d’attaches. Malgré l’existence de ce réseau d’attaches, tous les organes enveloppés sont séparés les uns des autres, et ce, du crâne jusqu’aux pieds. Le visage et la face plantaire/palmaire ne possèdent pas de fascias superficiels.
Les fascias tiennent plusieurs rôles. Citons en que quelques-uns :
Les fascias comprennent des corpuscules ou de récepteurs dotés d’une sensibilité face à la pression mécanique. Aussi, ils comportent des nociceptions et des proprioceptions. Ces derniers assurent la transmission des signaux de douleur au cerveau en cas de choc.
Les fascias aident donc l’organisme à s’adapter et à avoir une certaine autonomie pour réagir face à des contraintes physiques ou mécaniques. Comme ils influent la dynamique musculaire, les fascias sont appelés « relais actifs ».
En revanche, on les appelle « relais passifs » lorsqu’ils interviennent dans la continuité entre les structures du corps. Ils assurent la transmission et l’absorption des pressions que génèrent les activités musculaires ou les articulations.
On distingue 3 catégories de fascia :
Les troubles des fascias influent sur la santé en général. Dans le cas des maux de dos, par exemple, même si les autres structures sont en parfaite santé, l’atteinte du fascia thoracolombaire s’extériorise par de la douleur. Alors que dans le cas contraire, si une des autres structures est atteinte, la douleur sera inhibée par les fascias à condition qu’ils soient en bonne santé.
C’est pour cette raison qu’il ne faut pas négliger la santé des fascias. D’ailleurs, plusieurs facteurs et maladies peuvent les menacer. D’abord, il y a la sédentarité. Le manque d’activités physiques réduit le processus de renouvellement des collagènes. Cela favorise l’enraidissement des fascias et l’apparition de douleur. Il y a également les mauvaises postures qui sont source de tensions et de déformations. Le stress et le manque d’eau altèrent aussi ces tissus normalement très hydratés. Quant aux maladies, on retrouve principalement les inflammations des fascias ou fasciites. Ces tissus de soutien peuvent aussi être associés à d’autres pathologies comme celles propres aux tissus conjonctifs (lupus, polyarthrite, etc.).
Il existe diverses méthodes efficaces pour prendre soin des fascias. Il y a le yoga qui les éduque de l’intérieur. Il existe également d’autres techniques intéressantes telles la kinésithérapie et l’ostéopathie. Néanmoins, pour des résultatsprobants, opter pour le traitement par le DPA MED est plus avantageux sur plusieurs aspects.
Un traitement efficace pour les fascias doit permettre de rétablir leurs propriétés et leurs fonctionnements. C’est le cas du DPA MED. En induisant des mouvements lemniscatoires (imitant les amplitudes de marche), ce dispositif agit tels des exercices physiques doux sur les structures des membres inférieurs. Il sollicite également le bassin et la colonne vertébrale, notamment le fascia thoracolombaire. C’est pourquoi le patient se retrouve soulagé de ses maux de dos, de ses douleurs articulaires et des autres gênes causés par un trouble au niveau des fascias. Cette mobilisation contribue aussi à la dissociation des ceintures et au relâchement des tissus musculaires. Les fascias sont ainsi détendus et libérés de toute tension (stress).
Le DPA MED soigne les fascias en simulant des activités physiques qui favorisent le renouvellement cellulaire. Le matériel médical empêche l’enraidissement des tissus. Il améliore aussi la circulation sanguine pour permettre une meilleure hydratation. Les fascias vont alors regagner leur élasticité et leur mobilité. Le DPA-MED permet le renforcement musculaire ce qui est important pour maintenir les fascias en bonne santé. Le matériel aide aussi les patients à travailler leur posture. Le DPA MED est conçu pour s’adapter aux conditions des patients par les amplitudes et les vitesses des mouvements, actifs ou passifs. De plus, les séances sont courtes (environ 10 minutes), mais concluantes.
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